L’Observatoire de l’imprévoyance a pour objet d’analyser les carences de l’état de la couverture prévoyance en France. Il publiera en conséquence des études pour mettre en lumière ce problème de société et ses conséquences.
Alors que les arrêts de travail sont en constante progression et qu’une réflexion est lancée sur leur indemnisation, l’Observatoire de l’imprévoyance du Groupe VYV dévoile les résultats de son étude menée avec l’institut Audirep en 2023 auprès des salariés du privé et des agents de la fonction publique confrontés à de graves difficultés de santé, nécessitant un arrêt de travail de plus de 3 mois.
Ce qu’il faut retenir de l’enquête
(2021/2022)
Au travers de cette enquête menée avec l’institut Audirep 2021 auprès de 500 PME, 214 collectivités, et 204 associations de 10 à 250 collaborateurs, l’Observatoire de l’imprévoyance décrypte les perceptions, pratiques et attentes des employeurs en matière de prévoyance.
L’enquête* menée auprès de 3 000 Français âgés de 18 à 80 ans (réalisée par Ipsos), révèle le paradoxe français en termes d’insouciance face aux événements graves de la vie ainsi que la méconnaissance autour des solutions, acteurs et impacts financiers.
Elle révèle, également, le sentiment d’inégalité au regard de cette protection, inaccessible, notamment pour les plus fragiles.
Prudents et confiants en l’avenir, les Français s’intéressent peu aux solutions de prévoyance. Si le risque d’un événement grave les préoccupe, ils préfèrent attendre et gérer l’évènement lorsqu’il surviendra (s’il survient) alors même que la majorité se sent fragile économiquement.
Les Français sont prudents : 60% d’entre eux, déclare ne pas prendre de risques et ils sont confiants en leur avenir, 82% de personnes interrogées. Ce qui explique, en partie, leur manque d’intérêt vis-à-vis des produits de prévoyance.
Or, 41% des Français ont directement vécu au moins un aléa lié à la prévoyance et 65% d’entre eux se disent préoccupés par la survenance d’un événement grave au cours de leur vie. Cependant, 40% d’entre eux préfèrent gérer le problème, le moment venu.
Les raisons invoquées pour ne pas souscrire de prévoyance :
L’insouciance vis-à-vis de la capacité de gérer les impacts d’un événement grave est réelle puisque la moitié des Français se sentent fragiles économiquement face à la survenance d’un aléa de la vie :
En outre, un tiers des Français se sent fragile en termes de santé,
A ce paradoxe, s’ajoute le sentiment d’inégalité pour cette protection : 73% des Français se sentent mal protégés par manque d’aide de l’état, par manque d’épargne et par manque d’assurance.
* Etude quantitative online réalisée par Ipsos du 10 au 23 décembre 2021 auprès d’un échantillon national représentatif (quotas sexe, âges, PCS et régions) de 3007 Français âgés de 18 à 80 ans
Notre enquête montre l’ampleur de l’imprévoyance des Français : Manque d’intérêt, déni face au risque, manque de ressources, méconnaissance des solutions adaptées… autant de raisons pour entreprendre d’importantes actions d’information et d’éveil pour une nécessaire prise de conscience face aux risques et aux impacts d’un évènement grave pour soi et sa famille.