Agir pour la santé des femmes, victimes invisibles

Aussi bien en temps de paix que de conflits, les femmes sont bien souvent des victimes invisibles, alors qu’elles jouent un rôle crucial dans le développement des pays. Le Groupe VYV soutient « Gynécologie sans frontières » dans sa lutte contre les violences et les atteintes aux droits des femmes.
Agir pour la santé des femmes, victimes invisibles
Date de publication : 29 janvier 2020

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Gynécologie sans frontières (GSF) intervient dans plusieurs domaines liés à la santé des femmes, tant en France qu’à l’étranger. Médecins et sages-femmes composant l’association agissent à plusieurs niveaux – éducation des populations, formation de professionnels, soins à la population – souvent en relation avec d’autres ONG. Qu’il s’agisse de mortalité maternelle, de maladies sexuellement transmissibles, de cancers gynécologiques ou encore des conséquences du viol utilisé comme arme de guerre, les actions de GSF nécessitent l’intervention de spécialistes.

En Afrique, GSF apporte notamment son appui à l’hôpital de Panzi, situé en République démocratique du Congo et fondé par le gynécologue Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018. Surnommé l’homme qui répare les femmes, il lutte contre les mutilations génitales perpétrées au Congo. GSF intervient également auprès de la Maison Shalom, à Kigali (Rwanda), une ONG créée il y a 25 ans par Marguerite Barankitse, réfugiée burundaise Tutsi, pour recueillir les orphelins de guerre, souvent blessés, torturés ou violés, ainsi que ceux dont la mère est morte en couches ou du sida. En France, l’association prodigue des soins depuis 2015 dans des camps de migrants, notamment dans le Nord-Pas-de-Calais, avec un dispensaire mobile, puis en région parisienne.

Acteur global de santé engagé, le Groupe VYV soutient financièrement l’association dont il partage les valeurs de solidarité et les actions visant à réduire la mortalité maternelle.

Les chiffres en France

93 000 : Nombre de femmes qui déclarent chaque année avoir été victimes de viol ou de tentatives de viol.

Aujourd’hui, 1 femme décède tous les 3 jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon.

Source : Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP)

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