L’émission « La mort si on en parlait ? » disponible en replay

La deuxième édition de « La mort si on en parlait ? », organisée par le Groupe VYV et la MAIF, le 1er novembre dernier, sous la forme d’une émission digitale, est disponible en replay sur le site de l’événement. Des contenus additionnels seront par ailleurs prochainement à disposition.
L’émission « La mort si on en parlait ? » disponible en replay
Date de publication : 06 novembre 2020

Sujet tabou, la mort est pourtant un véritable phénomène de société. Après un événement sur ce thème ayant rassemblé plus de 4 000 personnes à Marseille en 2019, le Groupe VYV et la MAIF ont réitéré leur pari et proposé une émission 100% digitale et interactive le 1er novembre dernier.

Et ce sont plus de 8 300 personnes qui ont répondu à l’invitation et se sont connectés, contribuant à libérer les paroles sur ce sujet sensible et délicat. Un succès qui témoigne de la réussite de la co-construction de cet audacieux engagement, avec le soutien de l’Union du Pôle Funéraire Public.

Comment vivons-nous le deuil aujourd’hui ?

Mais pour faire bouger les lignes sur ce qui relève de l’intime, il faut adopter une ligne éminemment humaniste et éclairée. Pour ce faire, le Groupe VYV et la MAIF ont composé un plateau d’exception afin de mieux comprendre les enjeux qui touchent au deuil. Ainsi, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre ; Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute et Natalie Paoli, présidente de l’association Le point rose, ont pu évoquer avec sensibilité les processus du deuil, ou plutôt les processus des deuils, qui font suite à la perte d’un enfant, d’un parent ou d’un malade.

Une sensibilité qui a été illustrée par un reportage sur le domaine de Conclué, un lieu unique en plein milieu de la nature, mis à disposition de l’association Le point rose par la mairie d’Istres pour accueillir des enfants en soins palliatifs et leurs familles. Un lieu dédié à l’espérance et à l’accompagnement.

Comment notre société traite-t-elle ses morts et surtout leurs survivants ?

Mais comprendre la mort, c’est aussi s’intéresser à la manière dont elle est abordée par la
société ? Marie-Frédérique Bacqué, psychologue et professeure de psychopathologie est ainsi revenue sur les contextes historiques et sociétaux qui diffèrent d’un pays à l’autre. De son côté, Manuel Sauveplane, président de l’UPFP et directeur d’une entreprise des pompes funèbres a évoqué le rôle du personnel funéraire lors de la crise du Covid et l’attention particulière qui doit être portée au dernier aurevoir.

Un thème également illustré par un reportage réalisé au pôle santé Valmy Les Hortensias à Dijon, une résidence mutualiste pour personnes âgées de VYV 3. Le directeur, Jean-Baptiste Bouveret, et le directeur médical, Imad Sfeir, y expliquent la sensibilité avec laquelle ce thème est abordé entre les résidents et leurs familles, mais aussi avec le personnel soignant.

Le numérique offrira-t-il à chacun une postérité accessible aux générations futures ?

Et puis comment ne pas aborder la mort à l’ère du numérique quand les comptes des personnes décédées sont de plus en plus nombreux sur Facebook. Quand se pose la question des traces numériques que nous laissons derrière nous. Dominique Pon, directeur de la clinique Pasteur à Toulouse a présenté et discuté du projet dont il est fondateur : Eternesia. Un projet humaniste dont l’ambition est de sauvegarder la mémoire de l’humanité en considérant l’infinie préciosité de toute vie humaine. Avec les artistes L’Atlas et Tété, ils ont échangé sur l’héritage et sa forme, laissés par les humains après leurs départs.

Une émission plébiscitée par le public, qui fut un véritable trait d’union entre l’évènement de Marseille, et le prochain qui se tiendra en présentiel en 2021 à Nantes.

« Contrairement à ce qui se fait traditionnellement, nous avons souhaité traiter la fin de vie d’un proche de manière humaniste, pédagogique et positive, loin des clichés et préjugés sociétaux. La mort est un sujet sensible, qui met mal à l’aise ou que l’on tait. Pourtant c’est une source de souffrance. Il faut donc en parler, la comprendre…. Un pari réussi sur cette seconde édition au vu des réactions du public. Ces rendez-vous sont aussi un moyen efficace pour appréhender les besoins et les nouveaux usages liés au digital afin de réfléchir aux solutions d’accompagnement les plus pertinentes pour nos adhérents. » Candice Van Lancker, directrice de programme « Culture et éthique du numérique » au sein du Groupe VYV.

Pour voir ou revoir les échanges et les reportages, rendez-vous sur le site Internet « La mort si on en parlait ? »

Des contenus additionnels

A partir du 8 novembre, retrouvez sur le site de l’événement les versions longues de chacune des trois parties de l’émission ainsi que des reportages complémentaires.

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