Le partage de la valeur : de nouvelles missions pour les cabinets

La rémunération est un sujet central au niveau de la gestion RH des entreprises et les dispositifs de partage de la valeur en font partie (participation, intéressement ou plan d’épargne). Alors comment transformer cette obligation en nouvelles missions pour les cabinets ?

 

Nous vous proposons cette vidéo, présentée par Nicolas Gallissot – Conseil RH, pour aborder ce sujet d’actualité pour les TPE et PME :

  • Comment mettre en œuvre les différentes obligations de partage de la valeur en cabinet ?
  • Comment structurer cette mission ?
  • Les différentes outils à disposition pour vous accompagner. 

Accédez à la vidéo, dans la rubrique Actualités réglementaires.

 

Pour retrouver toutes nos informations et actualités, cliquez ici.

Budget 2026 : des économies en vue

Les pistes d’économies sur les dépenses sociales

Le déficit de l’Assurance maladie, estimé à 16 milliards d’euros pour 2025, pourrait se creuser encore davantage à horizon 2030 pour atteindre 41 milliards. Entre la hausse des tarifs de consultation des médecins ou encore la forte progression des dépenses de médicaments et des indemnités journalières, des économies sont attendues ces prochaines années.

Le projet de loi de la Sécurité sociale pour 2026 prévoit plusieurs pistes d’économies telles que la création d’une participation forfaitaire pour les actes et consultations dentaires, la création d’une franchise médicale sur les dispositifs médicaux, le développement de la prévention avec la vaccination, l’obligation d’utiliser le dossier médical partagé ainsi que la réforme de la prise en charge des affections de longue durée (ALD).

La lutte contre « l’explosion » des arrêts maladie est également un sujet d’actualité avec plusieurs propositions pour réduire les coûts de la Sécurité sociale :
– limiter la primo prescription à 15 jours en ville et 30 jours à l’hôpital,
– préciser les motifs de l’arrêt sur l’avis d’arrêt de travail,
– limiter la période de versement des indemnités journalières en cas d’AT-MP à 4 ans.

En complément de toutes ces solutions, un projet de loi pour lutter contre la fraude fiscale et sociale est une des principales pistes d’économie sur les dépenses sociales.

Les mesures pour lutter contre la fraude

Le projet de loi contient plusieurs articles autour de grands objectifs : améliorer la détection de la fraude, adapter les leviers de lutte aux nouvelles formes de fraudes, renforcer les sanctions et garantir un meilleur recouvrement des montants fraudés.

L’article 3 de la proposition de loi représente une avancée significative pour les organismes complémentaires (OCAM) pour mieux détecter, sanctionner et recouvrer les fraudes. Tout d’abord, il permet de donner un cadre légal aux OCAM pour traiter les données de santé à caractère personnel pour le remboursement des frais de santé, le contrôle de l’exécution des contrats et la lutte contre la fraude. De plus, il permet de définir le cadre juridique des échanges entre l’assurance maladie obligatoire et les organismes complémentaires.

Le projet de loi prévoit également que les entreprises de transport sanitaire et les entreprises de taxis, ayant conclu une convention avec un organisme local d’assurance maladie, doivent équiper l’ensemble de leurs véhicules d’un dispositif de géolocalisation certifié et d’un système électronique de facturation intégré.

En parallèle, l’utilisation du nouveau formulaire Cerfa sécurisé, obligatoire depuis le 1er septembre 2025, est un outil clé pour lutter contre les arrêts de travail frauduleux.

Ce projet de loi permettrait au gouvernement de récupérer 1 milliard d’euros supplémentaire dans la lutte contre les fraudes, dès 2026.

Les chiffres clés liés à la fraude

En 2024, l’Assurance maladie a :

détecté et stoppé 628 millions d’euros de fraudes,
• évité 263 millions d’euros de préjudices,
• doublé les actions contentieuses avec près de 20 000 procédures engagées (dont 8 400 pénales),
• neutralisé 115 millions d’euros de fraudes dans le secteur des audioprothèses,
déconventionné 30 centres de santé pour pratiques frauduleuses,
• bloqué 60 % des fraudes aux arrêts de travail avant paiement.

Les fraudes à l’Assurance maladie sont complexes et la répartition par catégories d’acteurs montre que 52 % des fraudes sont commises par des assurés, pour 18 % des montants et que 27 % des fraudes sont commises par des professionnels de santé, pour 68 % des montants.

 

*sources : les chiffres de la CNAM

Et si vos entreprises réduisaient leur empreinte carbone?

 

Pour la santé humaine, le changement climatique représente une menace importante. Par exemple, la pollution de l’air contribue à l’augmentation des maladies chroniques respiratoires (40 000 décès prématurés chaque année et 7 % de la mortalité totale de la population française) ou encore les canicules de plus en plus fréquentes génèrent une surmortalité.

Les mutuelles du Groupe VYV sont convaincues que le bilan carbone est un point de départ incontournable pour l’entreprise. C’est un levier essentiel pour l’avenir des organisations.

 

Comprendre son impact environnemental pour mieux le réduire

Le bilan carbone permet de quantifier précisément les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités de l’entreprise, qu’il s’agisse de la consommation énergétique, des transports, des achats ou des déchets. Cette connaissance fine est indispensable pour identifier les domaines sur lesquels il convient d’agir et mettre en place un plan d’action efficace.

 

Quels sont les bénéfices pour l’entreprise ?

Outre le fait d’être en conformité ou en avance avec la réglementation, les organisations ont tout intérêt à réaliser leur propre bilan afin de réduire leur impact environnemental et ainsi d’agir en faveur de la santé et de la qualité de vie au travail des salariés et donc protéger leur entreprise.

En valorisant son engagement, cela permet aussi à l’entreprise de valoriser son image, de renforcer sa marque employeur et d’attirer de nouveaux talents.

Enfin, d’un point de vue économique, réaliser un bilan carbone permet d’avoir des pistes d’évolution pour réduire ses coûts d’énergie et ainsi le montant des factures.

 

Mesurer l’empreinte carbone des entreprises n’est donc plus une option, mais une nécessité stratégique à la fois pour la pérennité des entreprises et également pour répondre aux attentes de leurs clients. Les dirigeants de PME peuvent être accompagnés dans cette démarche et ainsi passer du bilan aux recommandations concrètes pour agir.

 

Source : Association Santé Respiratoire France

 

Découvrez le Book Sécu 2025

CCN des Missions locales

 

Harmonie Mutuelle / Mutex , unique organisme recommandé en santé et prévoyance

Nous vous informons que la CCN des Missions locales recommande à nouveau Harmonie Mutuelle / Mutex pour l’assurance et la gestion de ses régimes frais de santé et prévoyance.

En nous rejoignant, les employeurs et les salariés de la branche auront :

  • une couverture santé complète,
  • une protection contre les risques décès, incapacité et invalidité,
  • un fonds social spécialement dédié,
  • un accompagnement pour une mise en œuvre simple et rapide.

 

En tant qu’expert-comptable :

  • Si vous avez des entreprises non clientes Harmonie Mutuelle / Mutex, elles doivent se mettre en conformité avant le 1er janvier 2026. En souscrivant à nos offres, les entreprises auront la garantie que leurs contrats évolueront au rythme des mesures conventionnelles et que leurs budgets seront maîtrisés. 
  • Si vous avez des entreprises déjà clientes Harmonie Mutuelle / Mutex, vous n’avez aucune démarche à effectuer. Leurs contrats seront automatiquement conformes aux obligations.

Comment mettre vos entreprises en conformité ?

C’est simple et rapide ! Remplissez le formulaire ci-dessous puis nous reviendrons vers vous pour toutes les démarches d’adhésion et nous nous chargerons de la résiliation auprès de l’ancien assureur (avant le 31 octobre pour le régime prévoyance).

CCN des Organismes de formation

 

Harmonie Mutuelle et Mutex, recommandés en santé et prévoyance

Nous vous informons que la CCN des Organismes de Formation recommande à nouveau Harmonie Mutuelle pour le régime frais de santé des salariés et vient de sélectionner également Mutex, comme organisme recommandé, pour le régime prévoyance.

En nous rejoignant, les employeurs et les salariés de la branche auront :

  • une couverture santé complète,
  • une protection contre les risques décès, incapacité et invalidité,
  • un fonds social spécialement dédié,
  • un accompagnement pour une mise en œuvre simple et rapide.

 

En tant qu’expert-comptable :

  • Si vous avez des entreprises non clientes Harmonie Mutuelle / Mutex, elles doivent se mettre en conformité avant le 1er janvier 2026. En souscrivant à nos offres, les entreprises auront la garantie que leurs contrats évolueront au rythme des mesures conventionnelles et que leurs budgets seront maîtrisés. 
  • Si vous avez des entreprises déjà clientes Harmonie Mutuelle / Mutex, vous n’avez aucune démarche à effectuer. Leurs contrats seront automatiquement conformes aux obligations. Cependant, les entreprises auront la possibilité d’effectuer des modifications sur le contrat santé suite à l’ajout d’une nouvelle structure de cotisation : « Isolé / famille ». 

Comment mettre vos entreprises en conformité ?

C’est simple et rapide ! Remplissez le formulaire ci-dessous puis nous reviendrons vers vous pour toutes les démarches d’adhésion et nous nous chargerons de la résiliation auprès de l’ancien assureur (avant le 31 octobre pour le régime prévoyance).

Dépassements d’honoraires

 

Dès que les médecins sont conventionnés, ils ont la possibilité ou non de pratiquer des dépassements d’honoraires.

Retrouvez sur cette fiche pratique un état des lieux des dépassements d’honoraires avec un rappel sur le parcours de soins coordonnés et les dispositifs de pratique tarifaire maîtrisée ou non.

 

Retrouvez la fiche expertise sur ce lien.

 

 

Congrès de l’Ordre des experts-comptables

Exprimez la passion de votre métier à travers l’art !

Pour célébrer cet événement, du 17 au 19 septembre à Lyon, l’artiste Elimo va réaliser deux œuvres d’art qui incarnent le mieux votre vision du métier.

Venez nous rencontrer sur notre stand n° R351 (zone orange), nous serons ravis de vous y accueillir.

Vous aurez l’occasion de :

  • rencontrer l’artiste Elimo, qui finalisera en direct les œuvres inspirées des mots-clés que vous, experts-comptables, avez choisis ;
  • voter pour l’œuvre qui incarne le mieux votre vision du métier et qui sera offerte au Conseil national de l’ordre des experts-comptables ;
  • partager un moment unique avec vos confrères.

Actualités législatives et règlementaires

1er juillet 2025 : une nouvelle obligation pour les employeurs

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Santé au Travail, les entreprises ont vu leurs responsabilités en matière de prévention s’intensifier. Cette réforme place la prévention des risques professionnels au cœur de la stratégie RH, imposant des obligations plus strictes et assorties de contrôles renforcés.

Les épisodes de chaleur étant de plus en plus nombreux, un nouveau décret, en date du 27 mai 2025, prévoit de nouvelles obligations depuis le 1er juillet. Les employeurs doivent désormais intégrer le risque lié aux épisodes de chaleur intense dans leurs évaluations des risques professionnels, et ainsi prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de leurs salariés : horaires aménagés, pauses renforcées, suspension des tâches pénibles pendant les heures les plus chaudes…

L’évaluation des risques professionnels, dans le programme annuel de prévention ou dans le DUERP, est de la responsabilité de l’employeur. En cas de non-respect des obligations légales, celui-ci risque notamment des sanctions financières.

Le Groupe VYV peut vous accompagner dans la mise en place de programmes de prévention de la santé pour que vos entreprises clientes se mettent en conformité.

 

Portabilité : nouvelle précision sur le maintien des garanties prévoyance

La Cour de cassation, dans un arrêt du 28 mai 2025, élargit le maintien des garanties prévoyance. En effet, lorsque des salariés sont garantis collectivement (contre les risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou liés à la maternité, le risque décès ou les risques d’incapacité ou d’invalidité), la cessation de la période de portabilité des garanties est sans effet sur le versement des prestations immédiates ou différées, acquises ou nées pendant la relation de travail ou durant la période de portabilité des garanties.

 

Lutte contre la fraude : une proposition de loi déposée

Une mesure du PLFSS 2025 visant à mettre en place des échanges de données entre l’Assurance maladie et les complémentaires santé a été censurée en février dernier par le Conseil constitutionnel. Afin de réduire les fraudes, une nouvelle proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale, reprenant à l’identique les dispositions du PLFSS 2025, à savoir :

  • Les caisses d’assurance maladie communiquent, en cas de dépôt de plainte pour fraude, le nom et les coordonnées des organismes complémentaires affectés par cette fraude au procureur de la République.
  • Les échanges de données ainsi prévus sont circonscrits dans le respect du droit à la protection des données, et seront, dans le détail, encadrés après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
  • Seules les informations strictement nécessaires à l’identification de l’auteur des faits de fraude suspectés pourront être communiquées par l’Assurance maladie à l’organisme de complémentaire santé, et celui-ci ne pourra pas conserver ces données au-delà d’une durée strictement nécessaire afin d’agir en justice ; et réciproquement.

 

Gel des revalorisations au 1er juillet

Depuis mars 2025, les dépenses de l’Assurance maladie sont plus importantes que prévu. Un dépassement de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) est constaté en raison de dépenses de soins de ville dynamiques, notamment dans le champ des médicaments et des indemnités journalières, et de l’activité à l’hôpital plus élevée.

Afin d’essayer de respecter au mieux cet objectif de dépenses, fixé par la LFSS 2025, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a décidé de suspendre les revalorisations, qui devaient prendre effet au 1er juillet, pour les médecins spécialistes, les kinésithérapeutes et les chirurgiens-dentistes.

Certains professionnels de santé, tels que les kinésithérapeutes et les pédiatres, sont particulièrement impactés par cette modification dans la mesure où leurs logiciels rencontreront des difficultés à revenir en arrière. Or, toute facture comportant les nouveaux tarifs sera rejetée par la CNAM. Il est donc impératif que ces modifications soient prises en compte au plus tôt. Les mutuelles, de leur côté, doivent dès à présent mettre à jour leurs systèmes d’information afin d’appliquer le même traitement que celui de la CNAM.

 

Loi sur la profession d’infirmier : élargissement du rôle et revalorisation

La loi sur la profession d’infirmier a été promulguée le 27 juin dernier. Celle-ci consiste notamment à créer une consultation infirmière et à permettre la prescription de certains produits de santé et examens complémentaires, de façon autonome.

Le rôle des infirmiers et infirmières est donc renforcé avec de nouvelles missions :

  • dispenser des soins préventifs, curatifs, palliatifs, relationnels et les évaluer,
  • participer à la prévention, aux actions de dépistage, à la santé au travail, à la promotion de la santé et à l’éducation thérapeutique,
  • contribuer à la coordination des parcours de soins des patients,
  • former les étudiants,
  • prendre part à la recherche en soins infirmiers.

Les domaines d’activités, les actes et les soins réalisables par les infirmiers seront fixés par un décret et un arrêté.

En parallèle, une expérimentation sur 3 ans dans 5 départements est prévue. Elle permettra aux patients de consulter un infirmier, sans passer par un médecin, et d’obtenir le remboursement des soins par l’Assurance maladie. Des négociations conventionnelles avec les infirmiers libéraux sont prévues prochainement sur la revalorisation de leurs actes professionnels. Ces évolutions pourraient avoir un impact sur les complémentaires santé en 2026.

Un décret précisera les conditions de cette expérimentation.

 

Comment les arrêts de travail ont-ils évolué sur l’année 2024 ?

Un taux d’absentéisme encore trop élevé

Pour 2024, le taux d’absentéisme sur notre portefeuille d’entreprises clientes assurées par Mutex est de 5,2 %. Ce chiffre est en légère hausse par rapport à 2023 (5,1 %) mais reste encore plus élevé qu’avant la crise sanitaire (4,4 % en 2019). Ce taux est une moyenne sachant que pour les entreprises de plus de 2 000 salariés, celui-ci est bien inférieur avec seulement 3 %. Au niveau des salariés, le taux d’arrêt de travail est à 6 % pour les femmes et 4 % pour les hommes.

La part des salariés ayant été arrêtés au moins une fois atteint 33 %, contre 34 % en 2023. Un pourcentage qui reste stable, tout comme la fréquence des arrêts de travail qui passe à 1,8 arrêt par salarié arrêté contre 1,7 en 2023.

Concernant la durée des absences, une augmentation de +10,16 % des arrêts de moins de 3 jours et +6,94 % des arrêts de plus de 30 jours a été constatée sur l’année 2024. Quant à la durée moyenne des arrêts de travail, elle passe à 39,6 jours, soit 1,5 jour de plus qu’en 2023.

Prévenir et gérer ces situations d’absence devient un enjeu prioritaire pour l’employeur, afin d’en réduire le nombre et ainsi les coûts d’indemnisations.

 

Les facteurs contribuant aux arrêts de travail

Au-delà des di­fficultés de santé, certains facteurs professionnels et personnels peuvent contribuer aux absences. Notre étude, menée en 2023 auprès des salariés en arrêt long et en 2024 auprès des entreprises, a mis en lumière certains éléments.

Les causes d’arrêt sont souvent multiples. Les managers mettent en avant la fatigue psychique, la surcharge de travail et le manque de reconnaissance comme principaux facteurs professionnels contributifs aux arrêts de travail. Des raisons également rapportés par les salariés en arrêt de longue durée. De leur côté, les RH identifient plutôt le désengagement et la pénibilité comme les causes majeures.

Concernant les facteurs personnels, la dépression, les problèmes de garde d’enfants, les problèmes de mobilité ou encore les situations d’aidant sont des situations difficiles qui peuvent contribuer aux arrêts de travail.

 

Combien coûte l’indemnisation des arrêts de travail ?

En France, 82 % des pertes de revenus brutes des salariés du privé liées à des arrêts de travail font l’objet d’une indemnisation.

En 2023, on estime à 17 milliards d’euros le montant annuel brut d’indemnisation des arrêts de travail dont 12 milliards d’euros pour les non-cadres (soit 28 % de la masse salariale) et 5 milliards d’euros pour les cadres (soit 21 % de la masse salariale). On constate que la proportion de la masse salariale des non-cadres est supérieure à celle des cadres, car leur nombre de jours moyens d’arrêt est plus élevé.

De manière globale, la prévoyance complémentaire contribue à 1/3 de l’indemnisation, soit 5 milliards d’euros. Cependant, la prévoyance est le 1er financeur des arrêts de travail des salariés cadres en raison de leur meilleure couverture mais aussi parce que les indemnités journalières de la Sécurité sociale sont calculées sur un salaire plafonné.

Depuis le 1er avril, le plafond de rémunération pris en compte pour le calcul des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale est passé de 1,8 à 1,4 SMIC. Concrètement, le montant maximal des indemnités journalières passe de 53,31 € à 41,47 €, ce qui représente une baisse de 22 %. Tous les salariés du privé percevant plus de 1,4 SMIC sont donc concernés, soit plus d’1 salarié sur 2.