Handicap au travail : un enjeu majeur pour les entreprises

Un véritable levier de performance

Le principal enjeu pour l’entreprise est de répondre de manière optimale à son obligation légale.

L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, instaurée par différentes lois depuis 1987, stipule que toutes les entreprises, de plus de 20 salariés, ont l’obligation d’employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l’effectif total. Depuis 2020, l’employeur doit déclarer, chaque année, le nombre de personnes qu’il emploie. En cas de non-respect de cette obligation, il devra verser une contribution annuelle.

Le handicap est encore trop souvent perçu comme une contrainte par l’employeur alors qu’il peut constituer un levier de performance. Intégrer la diversité dans son entreprise permet de nourrir les politiques RH par des actions concrètes en faveur de l’inclusion du handicap au travail et d’instaurer un climat social serein, avec des équipes qui gagnent en ouverture d’esprit et se concentrent sur l’essentiel.

Au vu du nombre de salariés en situation de handicap, visible ou invisible, favoriser l’accès ou le maintien dans l’emploi est une démarche à la fois sociétale et entrepreneuriale. Une entreprise inclusive a donc plus de chance d’attirer des talents et d’en faire un facteur clé de réussite.

 

Le Groupe VYV, un acteur engagé

À l’occasion de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées en novembre dernier, le Groupe VYV a sollicité l’institut Viavoice pour conduire une enquête sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Cette étude révèle que l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap est considéré comme prioritaire par 7 Français sur 10.

En parallèle, 24 % des personnes en situation de handicap déclarent ne pas avoir facilement accès à des professionnels de santé. La question de l’accès aux soins, problématique majeure dans la société française en général, l’est également pour les personnes en situation de handicap.

Acteur d’une société inclusive, le Groupe VYV œuvre pour rendre la santé accessible à tous et intervient pour promouvoir la capacité d’agir des personnes en situation de handicap. Avec 127 établissements et services de VYV3, présents sur l’ensemble du territoire, il accompagne les personnes en situation de handicap dans l’éducation, l’hébergement, les soins et le travail adapté et protégé.

 

Des solutions pour les entreprises

 VYV3, l’offre de soins et d’accompagnement du Groupe VYV, propose aux entreprises « Le service Handicap » : une expertise sur-mesure pour garantir l’accès et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap.

Cette offre va plus loin que la seule réponse apportée aux besoins et obligations des entreprises, en proposant l’intervention d’experts directement sur le lieu de travail pour un accompagnement sur-mesure via :

  • L’adaptation de leur environnement de travail,
  • L’aménagement de l’environnement numérique,
  • L’aménagement de leur poste de travail,
  • La formation et la sensibilisation des équipes.

Cette démarche globale permet de conduire des actions de prévention, d’améliorer la santé au travail des collaborateurs, et d’agir sur la qualité de vie au travail. L’accompagnement individuel proposé tient compte aussi bien de l’environnement de la personne que de ses besoins.

 

Le Groupe VYV est convaincu qu’un accompagnement sur-mesure pour agir en faveur de l’inclusion du handicap au travail, permet de garantir l’efficacité du collectif.

 

 

 

PLFSS : les mesures phares pour 2024

Pour 2024, l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie (ONDAM) est fixé à 254,7 milliards d’euros (soit + 3,2 % hors crise sanitaire). Au niveau des complémentaires santé, les prestations versées en 2023 ont augmenté de plus de 4 % (sur le 1er semestre) et les remboursements vont continuer à s’accélérer en 2024 avec les dépenses liées au 100 % santé, l’entrée en vigueur de mesures comme le transfert de charges des dépenses dentaires ou encore les revalorisations tarifaires des professionnels médicaux et paramédicaux. Certaines nouvelles mesures prévues dans le PLFSS sont favorables pour les Français mais les moyens alloués vont-ils être suffisants pour répondre aux défis que notre système de santé doit relever, notamment en termes de financement ? 

Renforcer la prévention et l’accès aux soins  

Instaurés par la loi de financement de la Sécurité sociale 2023, les «rendez-vous de prévention» aux âges clés, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, vont commencer à se déployer progressivement avant d’être généralisés sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2024. 

Le PLFSS 2024 permet le financement de la campagne nationale de vaccination gratuite contre le papillomavirus. Annoncée par le Président de la République en février 2023, elle a débuté en octobre et concerne potentiellement 800 000 élèves.   

Afin de lutter contre la précarité menstruelle, le texte prévoit le remboursement des protections menstruelles réutilisables (culottes et coupes menstruelles) pour les femmes de moins de 26 ans. La prise en charge se fera à hauteur de 60 % par l’Assurance maladie et cette participation pourra être compensée par les organismes complémentaires. Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ne seront pas soumis à une limite d’âge et bénéficieront d’une prise en charge intégrale par l’Assurance maladie. Il est également prévu d’inscrire dans le droit la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des préservatifs délivrés en pharmacie pour les moins de 26 ans.  

On note aussi l’élargissement des compétences des pharmaciens d’officine qui seront autorisés à dispenser sans ordonnance certains médicaments à prescription médicale obligatoire, dont les antibiotiques, après réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour les cystites simples et les angines. 

Enfin, le PLFSS 2024, via un amendement du Gouvernement, prévoit l’extension du 100 % santé, courant 2024, sur les fauteuils roulants. Les modalités de financement restent à définir.  

Maîtriser les dépenses de santé et lutter contre la fraude   

Le PLFSS prévoit de nouvelles mesures pour encadrer certaines pratiques et pour renforcer les contrôles sur les arrêts de travail.

  • Les patients devront recourir au maximum aux transports partagés, notamment lors de transports programmés en véhicules sanitaires légers et en taxis conventionnés. S’ils refusent, alors que leur état de santé est jugé compatible par le médecin prescripteur et que cela leur a été proposé, il n’y aura pas de tiers payant et le remboursement se fera sur la base du tarif du transport partagé et non du transport individuel, plus onéreux. 
  • Une vidéotransmission sera désormais obligatoire pour permettre le remboursement de produits, prestations et actes, pris en charge par l’Assurance maladie et délivrés par certaines plateformes en ligne.  
  • Le versement des indemnités journalières (IJ) pourra être suspendu automatiquement si le rapport du médecin contrôleur, mandaté par l’employeur, confirme le caractère injustifié de l’arrêt. Cette mesure vise à renforcer les contrôles des arrêts maladies pour faire face à la forte croissance des IJ versées par l’Assurance maladie.  
  • En téléconsultation, il ne sera plus possible, sauf pour certaines exceptions, de bénéficier d’une prescription ou d’un renouvellement d’arrêt de travail supérieur à 3 jours dès lors que la téléconsultation n’est pas réalisée par le médecin traitant.  

Accompagner et soutenir les familles 

Le Gouvernement souhaite faire évoluer le mode de financement des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) en proposant, à partir de 2025, de le transférer vers la branche autonomie. Cette nouvelle tarification permettra aussi de financer des actions de prévention en EHPAD. Pour l’autonomie des personnes âgées, le projet de loi s’engage sur des moyens supplémentaires à la fois avec la création de nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), mais aussi pour le financement de l’augmentation du nombre de professionnels exerçant en EHPAD. 

Également, le PLFSS prévoit d’accompagner les familles avec la concrétisation d’un nouveau service public de la petite enfance. En améliorant les solutions d’accueil des jeunes enfants, cela permettra de lever un frein important dans l’accès à l’emploi. Parallèlement, un service de repérage, de diagnostic et d’intervention précoce pour tous les enfants jusqu’à 6 ans présentant un handicap va être développé. La rémunération de tout ou partie des prestations liées à ce parcours sera financée sous la forme d’un forfait, selon des modalités qui seront définies par voie règlementaire. La prise en charge des frais sera assurée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé dans le cadre des contrats responsables. 

 

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PLFSS : les mesures phares pour 2024

Pour 2024, l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie (ONDAM) est fixé à 254,7 milliards d’euros (soit + 3,2 % hors crise sanitaire). Au niveau des complémentaires santé, les prestations versées en 2023 ont augmenté de plus de 4 % (sur le 1er semestre) et les remboursements vont continuer à s’accélérer en 2024 avec les dépenses liées au 100 % santé, l’entrée en vigueur de mesures comme le transfert de charges des dépenses dentaires ou encore les revalorisations tarifaires des professionnels médicaux et paramédicaux. Certaines nouvelles mesures prévues dans le PLFSS sont favorables pour les Français mais les moyens alloués vont-ils être suffisants pour répondre aux défis que notre système de santé doit relever, notamment en termes de financement ? 

Renforcer la prévention et l’accès aux soins  

Instaurés par la loi de financement de la Sécurité sociale 2023, les «rendez-vous de prévention» aux âges clés, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, vont commencer à se déployer progressivement avant d’être généralisés sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2024. 

Le PLFSS 2024 permet le financement de la campagne nationale de vaccination gratuite contre le papillomavirus. Annoncée par le Président de la République en février 2023, elle a débuté en octobre et concerne potentiellement 800 000 élèves.   

Afin de lutter contre la précarité menstruelle, le texte prévoit le remboursement des protections menstruelles réutilisables (culottes et coupes menstruelles) pour les femmes de moins de 26 ans. La prise en charge se fera à hauteur de 60 % par l’Assurance maladie et cette participation pourra être compensée par les organismes complémentaires. Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ne seront pas soumis à une limite d’âge et bénéficieront d’une prise en charge intégrale par l’Assurance maladie. Il est également prévu d’inscrire dans le droit la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des préservatifs délivrés en pharmacie pour les moins de 26 ans.  

On note aussi l’élargissement des compétences des pharmaciens d’officine qui seront autorisés à dispenser sans ordonnance certains médicaments à prescription médicale obligatoire, dont les antibiotiques, après réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour les cystites simples et les angines. 

Enfin, le PLFSS 2024, via un amendement du Gouvernement, prévoit l’extension du 100 % santé, courant 2024, sur les fauteuils roulants. Les modalités de financement restent à définir.  

Maîtriser les dépenses de santé et lutter contre la fraude   

Le PLFSS prévoit de nouvelles mesures pour encadrer certaines pratiques et pour renforcer les contrôles sur les arrêts de travail.

  • Les patients devront recourir au maximum aux transports partagés, notamment lors de transports programmés en véhicules sanitaires légers et en taxis conventionnés. S’ils refusent, alors que leur état de santé est jugé compatible par le médecin prescripteur et que cela leur a été proposé, il n’y aura pas de tiers payant et le remboursement se fera sur la base du tarif du transport partagé et non du transport individuel, plus onéreux. 
  • Une vidéotransmission sera désormais obligatoire pour permettre le remboursement de produits, prestations et actes, pris en charge par l’Assurance maladie et délivrés par certaines plateformes en ligne.  
  • Le versement des indemnités journalières (IJ) pourra être suspendu automatiquement si le rapport du médecin contrôleur, mandaté par l’employeur, confirme le caractère injustifié de l’arrêt. Cette mesure vise à renforcer les contrôles des arrêts maladies pour faire face à la forte croissance des IJ versées par l’Assurance maladie.  
  • En téléconsultation, il ne sera plus possible, sauf pour certaines exceptions, de bénéficier d’une prescription ou d’un renouvellement d’arrêt de travail supérieur à 3 jours dès lors que la téléconsultation n’est pas réalisée par le médecin traitant.  

Accompagner et soutenir les familles 

Le Gouvernement souhaite faire évoluer le mode de financement des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) en proposant, à partir de 2025, de le transférer vers la branche autonomie. Cette nouvelle tarification permettra aussi de financer des actions de prévention en EHPAD. Pour l’autonomie des personnes âgées, le projet de loi s’engage sur des moyens supplémentaires à la fois avec la création de nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), mais aussi pour le financement de l’augmentation du nombre de professionnels exerçant en EHPAD. 

Également, le PLFSS prévoit d’accompagner les familles avec la concrétisation d’un nouveau service public de la petite enfance. En améliorant les solutions d’accueil des jeunes enfants, cela permettra de lever un frein important dans l’accès à l’emploi. Parallèlement, un service de repérage, de diagnostic et d’intervention précoce pour tous les enfants jusqu’à 6 ans présentant un handicap va être développé. La rémunération de tout ou partie des prestations liées à ce parcours sera financée sous la forme d’un forfait, selon des modalités qui seront définies par voie règlementaire. La prise en charge des frais sera assurée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé dans le cadre des contrats responsables. 

 

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PLFSS : les mesures phares pour 2024

Pour 2024, l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie (ONDAM) est fixé à 254,7 milliards d’euros (soit + 3,2 % hors crise sanitaire). Au niveau des complémentaires santé, les prestations versées en 2023 ont augmenté de plus de 4 % (sur le 1er semestre) et les remboursements vont continuer à s’accélérer en 2024 avec les dépenses liées au 100 % santé, l’entrée en vigueur de mesures comme le transfert de charges des dépenses dentaires ou encore les revalorisations tarifaires des professionnels médicaux et paramédicaux. Certaines nouvelles mesures prévues dans le PLFSS sont favorables pour les Français mais les moyens alloués vont-ils être suffisants pour répondre aux défis que notre système de santé doit relever, notamment en termes de financement ? 

Renforcer la prévention et l’accès aux soins  

Instaurés par la loi de financement de la Sécurité sociale 2023, les «rendez-vous de prévention» aux âges clés, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, vont commencer à se déployer progressivement avant d’être généralisés sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2024. 

Le PLFSS 2024 permet le financement de la campagne nationale de vaccination gratuite contre le papillomavirus. Annoncée par le Président de la République en février 2023, elle a débuté en octobre et concerne potentiellement 800 000 élèves.   

Afin de lutter contre la précarité menstruelle, le texte prévoit le remboursement des protections menstruelles réutilisables (culottes et coupes menstruelles) pour les femmes de moins de 26 ans. La prise en charge se fera à hauteur de 60 % par l’Assurance maladie et cette participation pourra être compensée par les organismes complémentaires. Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ne seront pas soumis à une limite d’âge et bénéficieront d’une prise en charge intégrale par l’Assurance maladie. Il est également prévu d’inscrire dans le droit la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des préservatifs délivrés en pharmacie pour les moins de 26 ans.  

On note aussi l’élargissement des compétences des pharmaciens d’officine qui seront autorisés à dispenser sans ordonnance certains médicaments à prescription médicale obligatoire, dont les antibiotiques, après réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour les cystites simples et les angines. 

Enfin, le PLFSS 2024, via un amendement du Gouvernement, prévoit l’extension du 100 % santé, courant 2024, sur les fauteuils roulants. Les modalités de financement restent à définir.  

Maîtriser les dépenses de santé et lutter contre la fraude   

Le PLFSS prévoit de nouvelles mesures pour encadrer certaines pratiques et pour renforcer les contrôles sur les arrêts de travail.

  • Les patients devront recourir au maximum aux transports partagés, notamment lors de transports programmés en véhicules sanitaires légers et en taxis conventionnés. S’ils refusent, alors que leur état de santé est jugé compatible par le médecin prescripteur et que cela leur a été proposé, il n’y aura pas de tiers payant et le remboursement se fera sur la base du tarif du transport partagé et non du transport individuel, plus onéreux. 
  • Une vidéotransmission sera désormais obligatoire pour permettre le remboursement de produits, prestations et actes, pris en charge par l’Assurance maladie et délivrés par certaines plateformes en ligne.  
  • Le versement des indemnités journalières (IJ) pourra être suspendu automatiquement si le rapport du médecin contrôleur, mandaté par l’employeur, confirme le caractère injustifié de l’arrêt. Cette mesure vise à renforcer les contrôles des arrêts maladies pour faire face à la forte croissance des IJ versées par l’Assurance maladie.  
  • En téléconsultation, il ne sera plus possible, sauf pour certaines exceptions, de bénéficier d’une prescription ou d’un renouvellement d’arrêt de travail supérieur à 3 jours dès lors que la téléconsultation n’est pas réalisée par le médecin traitant.  

Accompagner et soutenir les familles 

Le Gouvernement souhaite faire évoluer le mode de financement des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) en proposant, à partir de 2025, de le transférer vers la branche autonomie. Cette nouvelle tarification permettra aussi de financer des actions de prévention en EHPAD. Pour l’autonomie des personnes âgées, le projet de loi s’engage sur des moyens supplémentaires à la fois avec la création de nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), mais aussi pour le financement de l’augmentation du nombre de professionnels exerçant en EHPAD. 

Également, le PLFSS prévoit d’accompagner les familles avec la concrétisation d’un nouveau service public de la petite enfance. En améliorant les solutions d’accueil des jeunes enfants, cela permettra de lever un frein important dans l’accès à l’emploi. Parallèlement, un service de repérage, de diagnostic et d’intervention précoce pour tous les enfants jusqu’à 6 ans présentant un handicap va être développé. La rémunération de tout ou partie des prestations liées à ce parcours sera financée sous la forme d’un forfait, selon des modalités qui seront définies par voie règlementaire. La prise en charge des frais sera assurée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé dans le cadre des contrats responsables. 

PLFSS : les mesures phares pour 2024

Pour 2024, l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie (ONDAM) est fixé à 254,7 milliards d’euros (soit + 3,2 % hors crise sanitaire). Au niveau des complémentaires santé, les prestations versées en 2023 ont augmenté de plus de 4 % (sur le 1er semestre) et les remboursements vont continuer à s’accélérer en 2024 avec les dépenses liées au 100 % santé, l’entrée en vigueur de mesures comme le transfert de charges des dépenses dentaires ou encore les revalorisations tarifaires des professionnels médicaux et paramédicaux. Certaines nouvelles mesures prévues dans le PLFSS sont favorables pour les Français mais les moyens alloués vont-ils être suffisants pour répondre aux défis que notre système de santé doit relever, notamment en termes de financement ? 

Renforcer la prévention et l’accès aux soins  

Instaurés par la loi de financement de la Sécurité sociale 2023, les «rendez-vous de prévention» aux âges clés, pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, vont commencer à se déployer progressivement avant d’être généralisés sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2024. 

Le PLFSS 2024 permet le financement de la campagne nationale de vaccination gratuite contre le papillomavirus. Annoncée par le Président de la République en février 2023, elle a débuté en octobre et concerne potentiellement 800 000 élèves.   

Afin de lutter contre la précarité menstruelle, le texte prévoit le remboursement des protections menstruelles réutilisables (culottes et coupes menstruelles) pour les femmes de moins de 26 ans. La prise en charge se fera à hauteur de 60 % par l’Assurance maladie et cette participation pourra être compensée par les organismes complémentaires. Les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire ne seront pas soumis à une limite d’âge et bénéficieront d’une prise en charge intégrale par l’Assurance maladie. Il est également prévu d’inscrire dans le droit la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des préservatifs délivrés en pharmacie pour les moins de 26 ans.  

On note aussi l’élargissement des compétences des pharmaciens d’officine qui seront autorisés à dispenser sans ordonnance certains médicaments à prescription médicale obligatoire, dont les antibiotiques, après réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pour les cystites simples et les angines. 

Enfin, le PLFSS 2024, via un amendement du Gouvernement, prévoit l’extension du 100 % santé, courant 2024, sur les fauteuils roulants. Les modalités de financement restent à définir.  

Maîtriser les dépenses de santé et lutter contre la fraude   

Le PLFSS prévoit de nouvelles mesures pour encadrer certaines pratiques et pour renforcer les contrôles sur les arrêts de travail.

  • Les patients devront recourir au maximum aux transports partagés, notamment lors de transports programmés en véhicules sanitaires légers et en taxis conventionnés. S’ils refusent, alors que leur état de santé est jugé compatible par le médecin prescripteur et que cela leur a été proposé, il n’y aura pas de tiers payant et le remboursement se fera sur la base du tarif du transport partagé et non du transport individuel, plus onéreux. 
  • Une vidéotransmission sera désormais obligatoire pour permettre le remboursement de produits, prestations et actes, pris en charge par l’Assurance maladie et délivrés par certaines plateformes en ligne.  
  • Le versement des indemnités journalières (IJ) pourra être suspendu automatiquement si le rapport du médecin contrôleur, mandaté par l’employeur, confirme le caractère injustifié de l’arrêt. Cette mesure vise à renforcer les contrôles des arrêts maladies pour faire face à la forte croissance des IJ versées par l’Assurance maladie.  
  • En téléconsultation, il ne sera plus possible, sauf pour certaines exceptions, de bénéficier d’une prescription ou d’un renouvellement d’arrêt de travail supérieur à 3 jours dès lors que la téléconsultation n’est pas réalisée par le médecin traitant.  

Accompagner et soutenir les familles 

Le Gouvernement souhaite faire évoluer le mode de financement des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) en proposant, à partir de 2025, de le transférer vers la branche autonomie. Cette nouvelle tarification permettra aussi de financer des actions de prévention en EHPAD. Pour l’autonomie des personnes âgées, le projet de loi s’engage sur des moyens supplémentaires à la fois avec la création de nouvelles places de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), mais aussi pour le financement de l’augmentation du nombre de professionnels exerçant en EHPAD. 

Également, le PLFSS prévoit d’accompagner les familles avec la concrétisation d’un nouveau service public de la petite enfance. En améliorant les solutions d’accueil des jeunes enfants, cela permettra de lever un frein important dans l’accès à l’emploi. Parallèlement, un service de repérage, de diagnostic et d’intervention précoce pour tous les enfants jusqu’à 6 ans présentant un handicap va être développé. La rémunération de tout ou partie des prestations liées à ce parcours sera financée sous la forme d’un forfait, selon des modalités qui seront définies par voie règlementaire. La prise en charge des frais sera assurée par l’Assurance maladie et les complémentaires santé dans le cadre des contrats responsables. 

 

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Comment mieux prendre soin de la santé mentale des salariés ?

Santé mentale et entreprise

La santé mentale est une composante essentielle de la santé et représente bien plus que l’absence de troubles ou de handicaps mentaux. Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. Elle est déterminée par de nombreux facteurs : socio-économiques, biologiques et environnementaux, dont l’environnement de travail. Il appartient à l’entreprise de prendre soin de la santé mentale de ses collaborateurs. En effet, l’article L.4121-1 du Code du travail le précise : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »

Une détresse psychologique importante

La détresse psychologique des salariés reste élevée, selon les résultats du baromètre T10 réalisé en juin 2022 par OpinionWay, 41 % des salariés interrogés se déclarent en détresse psychologique, dont 14 % en détresse psychologique élevée. Les populations les plus exposées aux problèmes psychologiques sont les jeunes âgés de moins de 29 ans (59 %), les femmes (46 %), les télétravailleurs (45 %) et les managers (43 %). Par ailleurs, le taux de burn-out reste très inquiétant (34 %), tout comme celui de burn-out sévère (13 %).

Agir sur les conditions de travail

Au-delà des avantages, de la rémunération et des aides financières, il s’agit plutôt de créer en interne une culture d’entreprise plus inclusive et plus solidaire. En mettant en place par exemple des espaces d’expression libre, des audits ou des enquêtes régulières pour prendre le pouls du terrain et en autorisant les salariés à exposer leurs faiblesses. Il est également pertinent d’encourager la participation et la prise de décision, de mettre en place des pratiques de résolution de conflits, de former les managers à un management plus humain ou encore d’encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Des solutions pour accompagner les entreprises et les salariés

Le Groupe VYV et ses entités proposent de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de vie au travail ainsi que la santé mentale des salariés, et limiter les risques psychosociaux :

  • un diagnostic complet et concret pour mesurer et maximiser l’énergie des salariés ;
  • des espaces d’accueil ou des plateformes téléphoniques pour écouter, soutenir et accompagner les salariés ;
  • des rendez-vous prévention santé ;
  • des webinaires ;
  • des structures dédiées à la santé mentale ;
  • des solutions de téléconsultation ;
  • la solution Sport en entreprise, élaborée en partenariat avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise.

 

Comment mieux prendre soin de la santé mentale des salariés ?

Santé mentale et entreprise

La santé mentale est une composante essentielle de la santé et représente bien plus que l’absence de troubles ou de handicaps mentaux. Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. Elle est déterminée par de nombreux facteurs : socio-économiques, biologiques et environnementaux, dont l’environnement de travail. Il appartient à l’entreprise de prendre soin de la santé mentale de ses collaborateurs. En effet, l’article L.4121-1 du Code du travail le précise : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »

Une détresse psychologique importante

La détresse psychologique des salariés reste élevée, selon les résultats du baromètre T10 réalisé en juin 2022 par OpinionWay, 41 % des salariés interrogés se déclarent en détresse psychologique, dont 14 % en détresse psychologique élevée. Les populations les plus exposées aux problèmes psychologiques sont les jeunes âgés de moins de 29 ans (59 %), les femmes (46 %), les télétravailleurs (45 %) et les managers (43 %). Par ailleurs, le taux de burn-out reste très inquiétant (34 %), tout comme celui de burn-out sévère (13 %).

Agir sur les conditions de travail

Au-delà des avantages, de la rémunération et des aides financières, il s’agit plutôt de créer en interne une culture d’entreprise plus inclusive et plus solidaire. En mettant en place par exemple des espaces d’expression libre, des audits ou des enquêtes régulières pour prendre le pouls du terrain et en autorisant les salariés à exposer leurs faiblesses. Il est également pertinent d’encourager la participation et la prise de décision, de mettre en place des pratiques de résolution de conflits, de former les managers à un management plus humain ou encore d’encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Des solutions pour accompagner les entreprises et les salariés

Le Groupe VYV et ses entités proposent de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de vie au travail ainsi que la santé mentale des salariés, et limiter les risques psychosociaux :

  • un diagnostic complet et concret pour mesurer et maximiser l’énergie des salariés ;
  • des espaces d’accueil ou des plateformes téléphoniques pour écouter, soutenir et accompagner les salariés ;
  • des rendez-vous prévention santé ;
  • des webinaires ;
  • des structures dédiées à la santé mentale ;
  • des solutions de téléconsultation ;
  • la solution Sport en entreprise, élaborée en partenariat avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise.

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Comment mieux prendre soin de la santé mentale des salariés ?

Santé mentale et entreprise

La santé mentale est une composante essentielle de la santé et représente bien plus que l’absence de troubles ou de handicaps mentaux. Selon l’OMS, la santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté. Elle est déterminée par de nombreux facteurs : socio-économiques, biologiques et environnementaux, dont l’environnement de travail. Il appartient à l’entreprise de prendre soin de la santé mentale de ses collaborateurs. En effet, l’article L.4121-1 du Code du travail le précise : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »

Une détresse psychologique importante

La détresse psychologique des salariés reste élevée, selon les résultats du baromètre T10 réalisé en juin 2022 par OpinionWay, 41 % des salariés interrogés se déclarent en détresse psychologique, dont 14 % en détresse psychologique élevée. Les populations les plus exposées aux problèmes psychologiques sont les jeunes âgés de moins de 29 ans (59 %), les femmes (46 %), les télétravailleurs (45 %) et les managers (43 %). Par ailleurs, le taux de burn-out reste très inquiétant (34 %), tout comme celui de burn-out sévère (13 %).

Agir sur les conditions de travail

Au-delà des avantages, de la rémunération et des aides financières, il s’agit plutôt de créer en interne une culture d’entreprise plus inclusive et plus solidaire. En mettant en place par exemple des espaces d’expression libre, des audits ou des enquêtes régulières pour prendre le pouls du terrain et en autorisant les salariés à exposer leurs faiblesses. Il est également pertinent d’encourager la participation et la prise de décision, de mettre en place des pratiques de résolution de conflits, de former les managers à un management plus humain ou encore d’encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Des solutions pour accompagner les entreprises et les salariés

Le Groupe VYV et ses entités proposent de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de vie au travail ainsi que la santé mentale des salariés, et limiter les risques psychosociaux :

  • un diagnostic complet et concret pour mesurer et maximiser l’énergie des salariés ;
  • des espaces d’accueil ou des plateformes téléphoniques pour écouter, soutenir et accompagner les salariés ;
  • des rendez-vous prévention santé ;
  • des webinaires ;
  • des structures dédiées à la santé mentale ;
  • des solutions de téléconsultation ;
  • la solution Sport en entreprise, élaborée en partenariat avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise.

 

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« Pour un système de protection sociale plus préventif »


Stéphane Junique, président du Groupe VYV.

Quel est le modèle de protection sociale que vous défendez ?

Notre pays dispose d’un système de protection sociale très développé, mais nous devons nous poser la question de son adaptation aux enjeux nouveaux qui émergent.

Les parcours de vie sont moins linéaires que précédemment, nous vivons de plus en plus avec des maladies chroniques, le vieillissement de la population s’accompagne du développement de la perte d’autonomie et enfin la crise environnementale a des effets concrets sur notre état de santé. Chacun de ces phénomènes, si on ne les anticipe pas et si on ne les accompagne pas, peut se traduire par plus d’inégalités et des situations personnelles difficiles. Nous pouvons renouer avec le progrès, social et environnemental, si nous changeons nos approches. Nous pouvons par exemple faire du vieillissement en bonne santé l’indice principal de richesse de notre société.

C’est pourquoi je plaide pour un système plus préventif, où l’État s’appuie sur des acteurs non lucratifs tels que les mutuelles pour inventer de nouvelles solidarités, utiles à l’état de santé de nos concitoyens et de toute la société.

Quelle est l’implication du Groupe VYV au sujet de la problématique du logement ?

Le logement est un déterminant essentiel de notre santé. Une personne vivant à la rue a une espérance de vie de 47 ans seulement. Avec Arcade VYV et ses 200 000 logements, nous voulons offrir une expérience de vie saine, qui contribue à l’état de santé des habitants. Nous avons ainsi développé un label logement santé, qui concerne aussi bien la qualité du bâti que les services intégrés. Plus de 400 logements nouveaux viennent ainsi d’être labellisés.

Les complémentaires doivent-elles financer la dépendance ?

Selon l’INSEE, près de 4 millions de seniors pourraient être en situation de perte d’autonomie à l’horizon 2050. C’est un défi immense auquel notre société n’est pourtant pas suffisamment préparée. Parmi les réponses, la prévoyance dépendance peut permettre à chacun de faire face. Je rappelle qu’aujourd’hui le prix moyen d’un hébergement en EHPAD est de 2 004 euros alors que la pension de retraite moyenne est de 1 393 euros.

La Mutualité française et le Groupe VYV défendent l’inclusion d’une garantie dépendance dans tous les contrats santé. En cotisant quelques euros par mois dès le début de sa vie professionnelle, on s’assure une rente mensuelle de l’ordre de 300 à 500 euros en cas de dépendance lourde.

En quoi le Groupe VYV témoigne d’une solide assise économique et financière, compatible avec une performance solidaire ?

Notre projet stratégique VYV 2025 est placé sous le signe de la performance solidaire. Nous sommes conscients de notre responsabilité de mutualistes, acteurs des solidarités actives. Nous voulons produire une empreinte positive sur la société, notamment en rendant effectif le droit à la santé qui est la boussole de notre action. Et c’est parce que nous sommes solides sur nos ratios financiers que nous pouvons poursuivre nos engagements. Notre solidité financière, avec un ratio de solvabilité stable à 174 %, a conduit l’agence de notation Fitch Ratings à confirmer, en janvier 2022, la notation de solidité financière « A+ » du Groupe VYV et de ses principales entités.

Nos bénéfices (80 millions en 2021 pour un chiffre d’affaires consolidé de plus de 9,9 milliards d’euros, réparti à 7,7 milliards pour l’assurance et 2,2 milliards pour les autres activités essentiellement l’offre de soins) sont investis au service de nos adhérents et de projets d’intérêt général, comme par exemple la lutte contre les déserts sanitaires. Nous venons ainsi d’ouvrir récemment un service médical de proximité au Mans grâce auquel 3 000 personnes ont retrouvé un médecin généraliste.

 

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« Pour un système de protection sociale plus préventif »


Stéphane Junique, président du Groupe VYV.

Quel est le modèle de protection sociale que vous défendez ?

Notre pays dispose d’un système de protection sociale très développé, mais nous devons nous poser la question de son adaptation aux enjeux nouveaux qui émergent.

Les parcours de vie sont moins linéaires que précédemment, nous vivons de plus en plus avec des maladies chroniques, le vieillissement de la population s’accompagne du développement de la perte d’autonomie et enfin la crise environnementale a des effets concrets sur notre état de santé. Chacun de ces phénomènes, si on ne les anticipe pas et si on ne les accompagne pas, peut se traduire par plus d’inégalités et des situations personnelles difficiles. Nous pouvons renouer avec le progrès, social et environnemental, si nous changeons nos approches. Nous pouvons par exemple faire du vieillissement en bonne santé l’indice principal de richesse de notre société.

C’est pourquoi je plaide pour un système plus préventif, où l’État s’appuie sur des acteurs non lucratifs tels que les mutuelles pour inventer de nouvelles solidarités, utiles à l’état de santé de nos concitoyens et de toute la société.

Quelle est l’implication du Groupe VYV au sujet de la problématique du logement ?

Le logement est un déterminant essentiel de notre santé. Une personne vivant à la rue a une espérance de vie de 47 ans seulement. Avec Arcade VYV et ses 200 000 logements, nous voulons offrir une expérience de vie saine, qui contribue à l’état de santé des habitants. Nous avons ainsi développé un label logement santé, qui concerne aussi bien la qualité du bâti que les services intégrés. Plus de 400 logements nouveaux viennent ainsi d’être labellisés.

Les complémentaires doivent-elles financer la dépendance ?

Selon l’INSEE, près de 4 millions de seniors pourraient être en situation de perte d’autonomie à l’horizon 2050. C’est un défi immense auquel notre société n’est pourtant pas suffisamment préparée. Parmi les réponses, la prévoyance dépendance peut permettre à chacun de faire face. Je rappelle qu’aujourd’hui le prix moyen d’un hébergement en EHPAD est de 2 004 euros alors que la pension de retraite moyenne est de 1 393 euros.

La Mutualité française et le Groupe VYV défendent l’inclusion d’une garantie dépendance dans tous les contrats santé. En cotisant quelques euros par mois dès le début de sa vie professionnelle, on s’assure une rente mensuelle de l’ordre de 300 à 500 euros en cas de dépendance lourde.

En quoi le Groupe VYV témoigne d’une solide assise économique et financière, compatible avec une performance solidaire ?

Notre projet stratégique VYV 2025 est placé sous le signe de la performance solidaire. Nous sommes conscients de notre responsabilité de mutualistes, acteurs des solidarités actives. Nous voulons produire une empreinte positive sur la société, notamment en rendant effectif le droit à la santé qui est la boussole de notre action. Et c’est parce que nous sommes solides sur nos ratios financiers que nous pouvons poursuivre nos engagements. Notre solidité financière, avec un ratio de solvabilité stable à 174 %, a conduit l’agence de notation Fitch Ratings à confirmer, en janvier 2022, la notation de solidité financière « A+ » du Groupe VYV et de ses principales entités.

Nos bénéfices (80 millions en 2021 pour un chiffre d’affaires consolidé de plus de 9,9 milliards d’euros, réparti à 7,7 milliards pour l’assurance et 2,2 milliards pour les autres activités essentiellement l’offre de soins) sont investis au service de nos adhérents et de projets d’intérêt général, comme par exemple la lutte contre les déserts sanitaires. Nous venons ainsi d’ouvrir récemment un service médical de proximité au Mans grâce auquel 3 000 personnes ont retrouvé un médecin généraliste.

 

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