Le Groupe VYV et le soin territorial

La Tribune m'a interrogé sur la globalité des questions de santé alors que se décide, sur la scène législative, l'avenir de notre système de santé. L'opportunité pour rappeler à chacun les attentes de la société et les besoins auxquels nous devons faire face.
Le Groupe VYV et le soin territorial
Date de publication : 18 juillet 2024

 

Au lendemain de la conférence de presse du Groupe VYV et alors que se décide l’avenir de notre système de santé sur la scène législative, l’interview pour La Tribune m’a permis d’aborder les attentes de la société. Quels sont les besoins concrets attendus en matière de santé et à quels défis devons-nous faire face en tant que premier opérateur mutualiste de soins et de protection sociale en France ?

Il a tenu à maintenir le rendez-vous avec la presse. Malgré l’actualité folle et les élections législatives anticipées. Cela parce qu’il a la conviction que l’enjeu de « l’accès aux soins et à la santé » concerne forcément les candidats, et plus largement le pays dans son ensemble.

 

Infirmier de formation, Stéphane Junique a été réélu début juin pour un mandat de trois ans à la tête du groupe mutualiste Vyv et affiche ses ambitions quant à la façon dont Vyv se situe aux confluents des politiques publiques, des enjeux territoriaux et des besoins des Français en matière de santé.

Dans ce moment électoral, le message du président Junique s’articule autour de trois grandes problématiques.

D’abord l’enjeu d’être en capacité de maintenir un maillage de soins territorial de proximité auprès des population car souligne Junique : « le pays connaît un malaise dans l’accès à un médecin généraliste ou à d’autres soins. Cette distance ou ce sentiment de distance détricotent de manière durable le lien entre les Français et leur système de santé et cela crée de la défiance. »

 

Ainsi avec le groupe Vyv, Junique souhaite « participer à la réduction des déserts médicaux. »

Le deuxième enjeu s’articule autour de la façon dont le pays dans son ensemble répond au défi démographique du vieillissement de la population.

« Nous ne nous occupons pas assez de nos personnes âgées. Cela aussi crée de la méfiance », analyse Junique.

 

Et d’insister, au-delà d’une meilleure capacité de services aux séniors, sur la nécessaire « reconnaissance et valorisation des métiers du soin et de l’accompagnement.

« Cela passe par une revalorisation salariale, mais aussi plus largement une valorisation de ce que signifie l’accompagnement », juge le président de Vyv.

« Nous avons le devoir collectif, et nous d’y contribuer en tant qu’acteur du soin, de revenir aux fondamentaux des services de santé : la proximité », confie-t-il encore à La Tribune.

 

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