L’Observatoire de l’imprévoyance publie son Baromètre prévoyance 2023

Dans un contexte marqué par des crises multiples et des bouleversements importants (rapport au travail, santé mentale, etc.) l’Observatoire de l’imprévoyance dresse un état des lieux de la prévoyance en France à travers l'étude réalisée par Opinionway
L’Observatoire de l’imprévoyance publie son Baromètre prévoyance 2023
Date de publication : 20 décembre 2023

 

Premier constat du baromètre 2023, réalisé en ligne en juin et juillet 2023 auprès de 3 000 personnes représentatives de la population : la fragilité de la situation financière des Français. Plus de 6 Français sur 10 (63%) la jugent moyenne ou mauvaise. Quelle que soit leur réalité, près de 9 Français sur 10 déclarent effectuer des arbitrages financiers et près de 30% en font souvent.

1/3 de nos compatriotes a déjà renoncé à des dépenses « essentielles » (alimentation ou  énergie)  à des dépenses de soins. 19% disent avoir renoncé à s’assurer, notamment en prévoyance ou en santé.

Des arbitrages qui touchent toutes les catégories

Même si quasiment toutes les catégories sociales sont concernées par ces renoncements (avec, dans une moindre mesure, les cadres du privé et les retraités), certaines populations se révèlent particulièrement fragiles. Il s’agit notamment des femmes seules, des aidants, des chômeurs et des personnes à faibles revenus.

Les fréquents aléas de la vie et leurs conséquences financières significatives ont souvent de lourdes répercussions. 1 Français sur 2 déclare avoir vécu, à titre personnel, au moins un aléa couvert par la prévoyance. Première cause invoquée, les arrêts de travail supérieurs à 3 mois. Mais quelle que soit l’origine de l’aléa, les impacts financiers engendrés par la situation vécue ont été majoritairement qualifiés de conséquents.

La prévoyance, plus que jamais nécessaire

Sur l’ensemble des personnes touchées par un aléa de la vie, seules 37% étaient couvertes par une garantie de prévoyance. Une couverture pourtant jugée utile dans 9 cas sur 10 !

Cette confrontation à l’aléa est d’ailleurs souvent le meilleur moteur à une prise de conscience : 71% des personnes concernées ont cherché à s’informer ou mis en place une épargne de précaution. Dans ce contexte de grande tension, seuls 62% des Français déclarent détenir au moins une garantie de prévoyance, à titre individuel ou collectif.

24% sont particulièrement vulnérables car ils ne disposent ni d’une épargne financière suffisante, ni d’une quelconque garantie de prévoyance pour faire face aux difficultés.

Si spontanément les « non détenteurs » n’envisagent que très marginalement de souscrire  à court terme une garantie,  le manque d’information et les tarifs sont évoqués comme constituant les principaux freins à la souscription.

Globalement, et ces nouveaux chiffres le révèlent, c’est bien à un devoir de sensibilisation et de pédagogie que les acteurs de la protection sociale doivent s’astreindre pour éveiller les consciences sur l’importance de cette protection essentielle.

 

 

Découvrez l’intégralité des résultats du baromètre

Le baromètre en infographie

 

 

 

 

 

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