« La mort si on en parlait ? », un événement Groupe VYV & MAIF

« La mort, si on en parlait ? » est un concept imaginé en 2019 par le Groupe VYV et le groupe MAIF pour briser les tabous sur un sujet de société plutôt réservé à un cercle privé.
©Bernard Le Bars - MAIF
« La mort si on en parlait ? », un événement Groupe VYV & MAIF

Les 4 et 5 novembre derniers, la 3e édition de l’événement « La mort, si on en parlait ? » s’est déroulée à la Cité des Congrès de Nantes. Pendant deux jours, conférences, keynotes, échanges et expériences ont rythmé cette manifestation en présence de nombreuses personnalités. L’événement a permis aux 10 000 participants de ces différents temps forts (présents lors de l’événement ou connectés aux conférences retransmises en direct) de requestionner la mort à l’ère du 21e siècle.

La mort, abordée de manière inédite et positive

Loin des clichés et des préjugés sociaux, « La mort, si on en parlait ? » a libéré la parole et éclairé sur les étapes du deuil et de l’acceptation en confrontant les personnes présentes à des expériences émotionnelles fortes : parcours initiatiques pour se projeter dans les étapes du deuil, expériences interactives autour des traces que nous laissons dans le monde numérique et échanges avec des personnalités et des entreprises innovantes.

Axé sur trois thèmes principaux, le deuil, l’impact dans la société et les usages numériques, « La mort, si on en parlait ? » a pu compter sur la présence de :

  • Stéphane Junique (président du Groupe VYV),
  • Thierry Monminoux (vice-président du Groupe MAIF),
  • Delphine Horvilleur (rabbin, philosophe et auteure de « Vivre avec nos morts »),
  • Stéphane Allix (journaliste, écrivain et fondateur de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES),
  • Laurence Devillers (professeur émérite en Intelligence Artificielle),
  • Marie de Hennezel (psychologue, psychothérapeute et écrivaine),
  • Christophe Fauré (psychiatre, écrivain et psychothérapeute).

Parmi les grands temps forts : la conférence spectacle « A mourir de joie », créé par Sandra Meunier (art thérapeute) qui a permis d’aider à dédramatiser la fin de vie grâce à l’humour et « l’apéro de la mort », animé par Happy End, pour échanger sur la fin de vie, la mort ou le deuil et partager son ressenti dans un cadre bienveillant. Une exposition a également permis aux professionnels du deuil, de répondre aux questions des visiteurs et de faire découvrir des initiatives innovantes.

 

Zoom sur le monde de l’éducation et la mort

Le Groupe MGEN (mutuelle du Groupe VYV) et le Groupe MAIF, ont réalisé une enquête nationale avec l’IFOP sur le sujet de « la mort à l’école ».

L’enquête révèle que 41% des Français déclarent penser régulièrement à la mort. En moyenne, 59% des élèves, 74% des enseignants et 65% des parents d’élèves ont évoqué le sujet de la mort au cours de ces 12 derniers mois. Si elle fait partie intégrante de la vie, la mort reste un sujet que beaucoup n’aiment pas aborder. 77% des enseignants et 68% des parents d’élèves pensent que le personnel des collèges et lycées a un rôle à jouer dans l’éducation à la mort.

51% des enseignants souhaitent d’ailleurs bénéficier d’un accompagnement ou d’outils pour pouvoir évoquer ce sujet avec leurs élèves. De plus, 71% des parents d’élèves et 60% des enseignants pensent qu’il faut parler de la mort aux enfants dont 69% des enseignants âgés en 30 et 39 ans. Seuls 37% des élèves ont abordé le sujet de la mort avec leurs professeurs. Un long travail autour de la mort dans le milieu scolaire reste donc à faire…

Dans le cadre de l’évènement « La mort, si on en parlait ? », une des tables rondes a été dédiée à ce thème, afin d’apprendre à se préserver et à adopter la bonne posture face au décès d’un élève, d’un personnel de l’école ou d’un acteur de la communauté éducative. Les intervenants ont partagé leurs expériences pour briser les tabous et permettre d’accompagner au mieux les élèves d’aujourd’hui, citoyens de demain.

Le Groupe VYV et le Groupe MAIF se félicitent de cette troisième édition placée sous le signe des retrouvailles et de la bienveillance. Grâce à leurs valeurs communes et à leur vision partagée d’un numérique citoyen, ils ont pu allier leurs forces et leurs convictions pour offrir à l’événement 2021, une approche holistique.

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