La mort si on en parlait ?

A l’occasion de la Toussaint, le Groupe VYV et MAIF renouvellent leur collaboration pour libérer la parole autour de la mort avec une approche innovante et 100% sociétale via un événement digital. Requestionner la mort à une période où les personnes endeuillées sont de plus en plus nombreuses reste malheureusement, un sujet plus que d’actualité.
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Une nouvelle édition à vocation pédagogique

Après avoir réuni plus de 4 000 participants à Marseille en 2019 grâce à une approche inédite autour du sujet de la mort, le Groupe VYV et MAIF souhaitent de nouveau susciter la réflexion avec la 2ème édition de « La mort si on en parlait ? », repensée et adaptée au contexte sanitaire actuel. 

Elle se tiendra le 1er novembre dans un format digital et interactif via un site conçu pour l’événement. Le thème de la mort sera abordé lors d’une émission articulée autour de plusieurs tables rondes sous un angle sociétal, éthique et numérique.

Les reportages et interventions d’experts seront enrichis par des contenus podcastés dès le lendemain de l’événement. Le public sera invité à participer à l’émission pour prendre part au débat grâce à un dispositif de tchat en direct en s’inscrivant sur le site. L’émission de 90 minutes sera diffusée le 1er novembre à 17h sur le site de l’événement

L’objectif de cet événement à l’initiative des deux acteurs mutualistes, est de transformer la vision de ce « moment de vie » en changeant le regard que nous lui portons. Dans l’optique de briser les tabous et de libérer la parole, la mort sera évoquée de manière pédagogique par des experts et la parole laissée aux invités et aux citoyens-internautes.

Briser le tabou autour de la mort

Alors que l’INSEE recense 614 000 décès en France sur l’année 2018, « La Mort, si on en parlait ? » requestionne ce sujet sociétal à l’ère du 21ème siècle de manière positive et chaleureuse. Selon l’étude CREDOC menée en 2016, 42% des français se disent être en état de deuil.

Le deuil est l’expérience de vie la plus partagée et paradoxalement la plus taboue. Aujourd’hui, de nombreux outils d’accompagnement existent comme la plateforme « Mieux traverser le deuil » ou l’association « Le Point Rose » qui accompagne la perte d’un enfant.

Le rapport à la mort influe sur la vie et les destins individuels et collectifs. Nos sociétaires l’expriment le temps du débat est venu. Scruter les initiatives des territoires, partager les expériences et challenger les projets, telles sont les ambitions de la démarche. Face aux enjeux sociaux, économiques, technologiques et environnementaux que soulèvent un tel sujet, nos mutuelles choisissent de privilégier des échanges au long cours. Gageons qu’il en ressortira des bénéfices pour chacun et pour la société.
Thierry Monminoux
Vice-président de la MAïF

Trois temps pour réfléchir, échanger, prendre de la hauteur

Le 1er novembre, le Groupe VYV et MAIF invitent tout un chacun à devenir acteur en proposant une réflexion autour du sujet, de l’échange et une écoute bienveillante aux citoyens-internautes. Cette émission articulée autour de 3 axes : le Deuil (comme chemin à apprivoiser), le Numérique (comme postérité éternelle) et l’Impact sociétal (origines et accompagnement de la mort dans notre société) est animée par des experts, tels que :

  • Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, éthologue et psychanalyste ;
  • Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des ruptures de vie ;
  • Dominique Pon, fondateur d’Eternesia et directeur général de la clinique Pasteur à Toulouse ;
  • Marie-Frédérique Bacqué, psychologue, professeure en psychopathologie et auteure d’ouvrages sur la fin de vie.

 

En 2021, L’émission « la mort si on en parlait ?» sera organisée à Nantes. Une nouvelle occasion d’échanger, de partager des points de vue stimulants et de débattre de manière physique grâce à l’accompagnement d’experts et de professionnels.

Le mouvement mutualiste s'est construit depuis plusieurs siècles sur le principe de la solidarité et se traduit par l'entraide plutôt que l'isolement. Ne pas rester seul face au risque, la maladie, la vieillesse, la mort. Voilà pourquoi aujourd'hui encore, les questions liées à la mort, au deuil, à l'accompagnement des malades comme des proches, sont au cœur de l'action et de la réflexion de nos mutuelles. Des mutuelles qui restent d'abord des sociétés de personnes confrontées en toutes circonstances à la dignité humaine.
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