Santé environnement
Santé environnement : les avancées des connaissances scientifiques ont conduit à ne plus séparer la santé humaine de son environnement et à définir une santé globale, au croisement de la santé humaine, de la santé animale et de la santé des écosystèmes. Depuis 2008, les Nations unies ont ainsi adopté le concept de « One Health », « une seule santé » dans ses trois dimensions.
De plus, l’action humaine sur la planète a considérablement transformé, aseptisé et artificialisé notre environnement de vie. Dans les pays industrialisés, les principales causes de décès ne sont plus les accidents ou les maladies infectieuses (grippe, tuberculose, paludisme…) mais les maladies dites chroniques, nécessitant des soins de longue durée, liées à nos modes de vie ainsi qu’à notre environnement : cancers, maladies cardio-vasculaires, asthme, arthrite, diabète, obésité, maladies respiratoires…
Ces maladies chroniques touchent 37 % de la population française. À mesure que la population vieillit et que l’environnement s’artificialise, la santé humaine devient de plus en plus la conséquence d’une accumulation au long cours de multiples facteurs, nocifs ou bénéfiques, dont nous sommes à l’origine.
Les facteurs environnementaux impactant la santé
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, environ un quart des décès et des pathologies chroniques dans le monde peut ainsi être attribué à des facteurs environnementaux et comportementaux. On parle alors de Santé Environnement. Ils sont répartis dans trois grandes catégories :
- les agents pathogènes (virus et bactéries) responsables des maladies infectieuses ;
- les substances toxiques produites par l’industrie, présentes dans le cadre professionnel, domestique, dans l’air, l’eau et les sols ;
- les risques physiques (chaleur, bruits, ondes…).
Santé Environnement : le devoir d’agir
La santé-environnement dépend des crises écologiques majeures que sont le réchauffement climatique, la pollution globale et l’effondrement de la biodiversité. Le plus souvent, l’environnemental est le reflet du comportemental. Les pollutions par le plastique, par les particules fines ou par le tabac impactent notre environnement et sont des choix de société.
Nos modes de vie a priori non polluants sont également en cause dans la dégradation de la santé-environnement : la sédentarité augmente les risques de surpoids, de diabète et d’hypertension, la suralimentation contribue aux maladies cardio-vasculaires et aux cancers, tandis que l’isolement social est nocif pour le système immunitaire général.
